Joseph Arnout.
Page créée le 10 décembre 2021 - Dernière modification de la page le........................
La photo de cette page est issue des archives familiales de Madame Cornille, petite fille de Monsieur Joseph Arnout.
Avec tous mes remerciements à Madame Cornille pour l'envoi de cette photo et des informations supplémentaires qu'elle m'a transmises.
Madame Cornille raconte :
" Mon grand-père et ma grand-mère dont les parents étaient maraîchers, avaient un grand jardin, presque un champ et ils échangeaint des légumes contre du charbon chez Mme Boidin pour le fonctionnement de la forge.
Après la guerre, un prêtre, également déporté à DORA et qui l'avait accompagné dans ses derniers instants, est venu rendre visite à ma grand-mère pour lui rendre témoignage des derniers moments de vie de son mari. Mon papa s'en souvenait très bien, il avait à peu près 10 ans à l'époque, et le prêtre avait préalablement demandé aux enfants de quitter la pièce avant de parler à ma grand-mère."
Pour rappel, l'officier, probablement britannique, venu préparer le dossier "French Helper" chez Madame Marthe Arnout en décembre 1945, indique dans ses conclusions que Madame ne croyait pas à la mort de son mari et qu'elle se refusait à demander un certificat de décès. Il avait alors demandé à une des ses amies, Marie Boidin, nommément citée, de tenter de la rapprocher le plus possible de la vérité. Aux vues de la détresse ressentie par l'officier-enquêteur lors de l'entretien, il lui indique également qu'il fera quand même une dernière demande au bureau des recherches en Allemagne afin d'essayer de le retrouver. La visite du prêtre semble donc postérieure à décembre 1945.
Avec tous mes remerciements à Madame Cornille pour l'envoi de cette photo et des informations supplémentaires qu'elle m'a transmises.
Madame Cornille raconte :
" Mon grand-père et ma grand-mère dont les parents étaient maraîchers, avaient un grand jardin, presque un champ et ils échangeaint des légumes contre du charbon chez Mme Boidin pour le fonctionnement de la forge.
Après la guerre, un prêtre, également déporté à DORA et qui l'avait accompagné dans ses derniers instants, est venu rendre visite à ma grand-mère pour lui rendre témoignage des derniers moments de vie de son mari. Mon papa s'en souvenait très bien, il avait à peu près 10 ans à l'époque, et le prêtre avait préalablement demandé aux enfants de quitter la pièce avant de parler à ma grand-mère."
Pour rappel, l'officier, probablement britannique, venu préparer le dossier "French Helper" chez Madame Marthe Arnout en décembre 1945, indique dans ses conclusions que Madame ne croyait pas à la mort de son mari et qu'elle se refusait à demander un certificat de décès. Il avait alors demandé à une des ses amies, Marie Boidin, nommément citée, de tenter de la rapprocher le plus possible de la vérité. Aux vues de la détresse ressentie par l'officier-enquêteur lors de l'entretien, il lui indique également qu'il fera quand même une dernière demande au bureau des recherches en Allemagne afin d'essayer de le retrouver. La visite du prêtre semble donc postérieure à décembre 1945.
Crédit photo - Mme Cornille : Mr Joseph Arnout et ses enfants quelques mois avant son arrestation - Probablement à l'été 1943 - De gauche à droite : André, Nelly, Monique (assise sur le meuble, née en 1942) , le papa, Jean et Joseph. Née en avril 1944, la petite Marguerite n'est donc pas sur la photo.