Les combats de la Libération du 2 septembre 1944
Le samedi 2 septembre 1944, alors que l'armée allemande se repliait vers la Belgique et vers l'Allemagne, un groupe de FFI engagea le combat contre une unité fortement armée. L'attaque se déroula entre le Fort du Vert Galant et la ferme de Monsieur Louis Deldalle, cultivateur à Wambrechies. Au centre du dispositif, il y avait la maison de la famille Duthoit, horticulteur,  qui a été démolie  depuis. L'emplacement de cette maison était située près du rond-point actuel.
Sources Géoportail - Remontons le temps - vers 1950 - les points rouges indiquent la route prise par les soldats allemands
Témoignage de Monsieur Henri Deldalle en août 2017 (fils de Mr Jean Deldalle, adolescent en 1944 et qui travaillait avec son frère Paul dans la ferme de son père Louis Deldalle)

 Mr Henri Deldalle regrette de ne pas avoir demandé plus de renseignements à son père Jean,décédé en 2014. 

(De nombreux Résistants ont été fusillés au fort du Vert Galant.)

Son père (Jean) racontait : "....Paul et moi étions jeunes et nous travaillions dans nos champs situés en face du fort. Des camions militaires allemands sont entrés dans le fort. On a entendu la fusillade et on s'est caché. Les camions sont ressortis ensuite. Il y avait du sang sur la route, il coulait des camions. Curieux, on est allé voir après dans le fort et on a vu les pieux, criblés de balle, où des gens avaient été attachés....".

Contrairement aux fusillés du fort de Bondues, les fusillés du fort du Vert Galant n'ont pas été enterrés sur le lieu même du massacre. (Sources Musée de la Résistance de Bondues)

Pour l'embuscade sur des soldats qui se repliaient le 2 septembre 1944. Mr Jean Deldalle parlait souvent d'un quatrième homme dont il connaissait le nom (non noté par Mr Henri Deldalle), ancien marinier, qui était avec le groupe des fusillés de la rue de Lille. Il a réussi à s'échapper en se laissant tomber dans l'eau. Les Allemands ont tiré. Ses qualités de nageur et de plongeur lui ont permis d'en réchapper. Il est revenu le lendemain à la ferme de Mr Deldalle qui l'avait alors vivement sermonné : "Pourquoi aller tirer sur des soldats en fuite et bien armés ?". 
Recherches dans les Archives de la Gendarmerie  au SHD de Vincennes
Malheureusement infructueuses car, pour la brigade de Gendarmerie de Quesnoy sur Deûle, elles ont été détruites, sur ordre, pour la période du 1er au 15 septembre 1944.  L'adjudant-chef de gendarmerie Auguste Legrand avait été témoin de l'exécution des 3 Résistants dans le jardin d'une maison de la rue de Lille à Quesnoy sur Deûle (Sources Dossier SHD de Philippe Cuvelier)

Témoignage de Monsieur Pierre Delsalle en juillet 2017 (Il avait reçu le témoignage de Monsieur Jean Deldalle)
"Certains Résistants étaient cachés dans le petit champ qu'il cultivait en face du Fort du Vert Galand. D'autres étaient cachés dans le grenier et à l'étage de sa ferme. Ils tiraient à partir des fenêtres avec quelques fusils. Le colonne allemande arrivait de Verlinghem. Selon lui, ils furent trop présomptueux car mal armés. La famille Duthoit, voisine de la ferme aurait pu être tuée par les Allemands en représailles."

Témoignage de Monsieur Clotaire Jonville en date du 10 mars 1986
Mouvement de Résistance au Vert Galant. 3 tués : Selvais, Deseigne..... Voir les tombes au cimetière. Ils avaient voulu attaquer un train allemand. C'était un train ambulance. Ils ont été tués. La population de la ville, de crainte des représailles allemandes, venait se réfugier en campagne dans les fermes. 

Ce dernier témoignage mélange les faits en y ajoutant une information complémentaire non liée aux combats de harcèlement des troupes allemandes au moment de la Libération. Il y eût deux attaques : une première le samedi 2 septembre 1944 par des FFI  sur ordre du commandant Portemont de Lille, une seconde le dimanche 3 septembre1944 par le groupe de F.T.P principalement composé de Quesnoysiens.  Concernant ce "train ambulance", d'autres témoignages indiquent qu'il a circulé à basse vitesse sur la ligne entre Lille et Comines mais aucune référence à une quelconque attaque de ce train dans le secteur n' y a été mentionnée. Les témoignages qui suivent donnent des éléments très précis sur celui du samedi 2 septembre 1944  contre des troupes allemandes qui se repliaient.
Rencontre avec Monsieur et Madame Follet-Duthoit le jeudi 8 mars 2018
Madame Geneviève Follet Duthoit est née en 1928. Elle avait 16 ans en 1944. Plusieurs sujets ont été abordés 
  •  Les fusillés du Fort du Vert Galant : "Mon papa voyait les camions qui arrivaient et on entendait ensuite les rafales. Il allait voir ensuite, dans le fort, les poteaux d'exécution où des Résistants avaient été fusillés. " 

Sources : photo archives familiales de Mr et Mme Follet. Au premier plan les serres de Mr et Mme Duthoit, horticulteurs, à gauche de la cheminée, la maison du garde-barrière et, en arrière plan, le fort du Vert-Galant où de nombreux Résistants ont été fusillés. Derrière les serres, Mr et Mme Duthoit avait des champs pour la culture des fleurs. Ces champs longeaient la voie de chemin de fer Lille Comines et étaient situés encore plus près du fort.
Sources : Photo archives familiales de Mr et Mme Follet : La culture des fleurs dans les champs qui longeaient la voie ferrée. En arrière plan la ferme de Mr et Mme Deldalle. Les serres, non visibles, se trouvent plus à gauche. Mme Follet indique que l'homme debout au premier plan fut leur premier ouvrier, celui à la chemise blanche vivait à Wambrechies. La photo est annotée : Pierre avec la chemise foncée.
  • Notre retour de l'évacuation : Nous étions juste rentrés à la maison après avoir évacué. L'électricité venait juste d'être rétablie car coupée pendant de nombreux jours. Une belle et grande voiture s'est arrêtée devant chez nous. Un officier en est descendu et a pris le chemin qui partait vers les serres pour faire le tour de la maison. Mon père est sorti et s'est adressé à l'officier de manière assez brutale :  
  • "Qu'est-ce que vous venez faire là ? 
  • - Avez-vous une radio ? " lui demanda l'officier. 
  • Ils sont rentrés alors dans la maison. Mon père a allumé le grand poste radio que nous avions en prenant soin, préalablement, de tourner le bouton qui permettait de changer les ondes pour capter différentes émissions et a donc fait entendre des bruits de grésillement qui laissaient supposer que l'appareil était hors d'usage . "Foutu, kapout ! " a-t-il ajouté. 
  • L'officier a alors quitté la pièce tout en étant menaçant : "Je vais revenir, je vais revenir !" 
  • El il n'est jamais revenu. 
  •  
  • Mon père ne voulait pas que son camion tombe aux mains des Allemands. Il entreprit de le démonter et de le cacher. Il enterra le moteur et il amena la carcasse chez nos voisins les Delsalle qui l'ont gardée toute la guerre. Nous nous entendions très bien avec eux et il y avait beaucoup d'entre-aide. 

  • Les aviateurs alliés : C'était un dimanche vers midi et demi. Je me souviens très bien, mes parents étaient partis à une communion. Un parachutiste est tombé non loin de la maison, près du petit chemin qui descendait vers la Deûle en face de la maison. Des personnes ont vite accouru pour lui donner des vêtements civils et il ressemblait à un ouvrier agricole. Il y a eu un autre aviateur qui, lui, a été tué sur Wambrechies. Des personnes sont revenues en fin d'après-midi avec l'aviateur parce qu'ils savaient qu'on avait beaucoup de possibilités pour cacher des gens. Parmi ces personnes, il y avait Mr Dechaumont. (Il y a erreur sur le nom du Résistant puisque Monsieur Maurice Dechaumont de Wambrechies a été déporté le 8 décembre 1941 pour avoir convoyé de soldats anglais et les évènements décrits  se sont passés fin 1943). On était tous attablés dans la cuisine, les Résistants, l'aviateur, une sœur et mes deux frères. On attendait le retour de mes parents. Quand mon père est arrivé dans la pièce, il n'était pas très content et s'est même mis en colère en reprochant aux Résistants de revenir avec l'aviateur tout près du lieu de sa chute. C'était très dangereux. Ce jour-là, on a eu beaucoup de chance car les voitures allemandes qui le recherchaient se sont arrêtées juste avant nos voisins, les Deldalle.  Mme Follet se souvient de deux aviateurs, l'un était canadien. Ils ont couché une nuit à la maison. 
  •  
  • [Ajout de juin 2018] Un aviateur ne fit que passer. Le second coucha chez nous le premier soir dans une des chambres tant il était fatigué et sonné. La nuit suivante, on lui installa de la paille et il dormit dans le hangar. C'était trop dangereux de le garder à la maison. Robert, mon frère, était jeune et insouciant, il alla raconter à la famille Delsalle qu'on cachait un aviateur chez nous. Mr Delsalle vint prévenir mon père et pour éviter qu'il ne parle, il ne fut pas mis à l'école le lendemain. Mes parents lui firent la leçon et ils prétextèrent une indisposition comme excuse.
  •  
  •  Mr Charles Duthoit fut reconnu comme French Helper - On peut lire l'histoire de ces deux aviateurs sur 

  • Les caches d'armes : Mon père avait accepté de cacher des armes. Il avait été convenu de la date à laquelle ces armes devaient arriver à la maison. Ce jour là, à l'heure fixée, il y avait une sentinelle allemande au carrefour juste à côté chez nous et leur réception n'a pas pu se faire.

  • Mon père n'avait peur de rien : mon frère était dans les champs en train de cueillir des fleurs. Deux soldats allemands sont passés à bicyclette sur la route venant de Verlinghem et lui en ont demandé. Mon frère, timide, n'osa pas leur répondre. Les soldats ont alors insisté en l'interpelant une nouvelle fois : " On peut avoir des fleurs, oui ou m...... ? ". Mon père qui ne se trouvait pas très loin leur a répondu : "Me.....".
  • L'embuscade du fort du Vert Galant : A notre maison était accolée une autre maison identique à la nôtre et nous habitions donc au carrefour de la route qui venait de Verlinghem en passant devant le fort du Vert Galant et la route qui menait de Quesnoy à Wambrechies sur laquelle circulait le tramway (Ces maisons ont été démolies) 
     
    Melle Marie Antoinette D'Hondt enseignait à l'Ecole de la Providence à Wambrechies. Elle recherchait un logement pour sa famille. Sa mère et ses soeurs habitaient à Dunkerque et la situation était devenue extrêmement complexe dans ce secteur. Melle D'Hondt souhaitait donc les faire venir à Wambrechies. Elle signala aux élèves de sa classe qu'elle recherchait un logement pour sa famille. Un de nos petits voisins qui avait connaissance, par sa mère, Mme Desreumaux, que cette maison était vide, donna l'information à sa maîtresse. L'institutrice accompagnée d'une Religieuse vint la visiter. Elle était très intéressante pour sa mère, veuve avec quatre enfants. Peu fortunée, elle était toutefois inquiète pour le montant du loyer. Mon père répondit alors : "Pendant la guerre, je ne fais pas payer de loyer."  
     
    L'entente fut très bonne avec cette famille. Nous produisions des légumes et on partageait. On engraissait aussi un cochon. Le feu fonctionnait mieux dans cette maison et on y cuisait les pommes de terre. 
     
    Le samedi 2 septembre 1944, vers 19 H 30, une demi-heure avant le couvre-feu , on entendit tirer autour de chez nous. Tout le monde est sorti pour voir et nos voisines ont fait la même chose. Un voiture F.F.I s'était postée entre la ferme Deldalde et notre maison et ses occupants avaient blessé ou tué un soldat allemand en moto. Les tirs ont alors redoublé et il a été jugé plus que prudent d'aller se réfugier dans la cave de notre maison. Une colonne de soldats allemands arrivait de Verlinghem pour se diriger vers Wambrechies. Ils se repliaient vers la Belgique et l'Allemagne.  

Sources : Archives familiales de Mr et Mme Follet Duthoit : Maison de gauche pour sa famille - Maison de droite pour la famille DHondt)
  • L'embuscade du fort du Vert Galant (suite) : Mon père et mon frère cadet étaient partis à Quesnoy sur Deûle pour prendre quelques nouvelles. Nous étions donc neuf dans la cave ma mère, ma sœur, mon frère de dix neuf ans et moi , Mme D'Hondt et ses filles. Persuadés que la maison était le quartier général de l'opération, des soldats allemands sont entrés dans la maison et nous ont mis en joue en nous demandant de lever les bras lorsqu'ils nous virent dans la cave. Ils nous ont aussi imposé de laisser ouverte la porte d'entrée de la maison. Régulièrement, des soldats entraient dans la maison, ils passaient sur l'herbe en bordure de route plutôt que sur le pavé pour faire le moins de bruit possible. Il y avait aussi un défilé de soldats devant chez nous. De nombreuses fois, des soldats sont entrés chez nous et nous avons été mis en joue au moins six ou sept fois. . Ma mère suppliait les soldats : "Toutes des madames ici !". 
  • Lors d'une de ces incursions, un soldat a posé le canon de son revolver sur la tempe de mon frère en interpelant ma mère : " Pas Madame ça, pas Madame ça !". Tout se passait comme si l'information était passée entre les groupes de soldats : maison du QG de l'attaque et l'information devait probablement être écrite ou affichée sur la façade de notre maison. 
  •  Ma mère, très catholique, priait pour qu'on s'en sorte tous et elle s'était promise de faire une neuvaine de communion si tel était le cas : se rendre neuf jours de suite à l'église pour y suivre la messe et y communier.  
  • Ce fut au passage du dernier groupe, vers 11 heures du soir, que la situation dégénéra complètement . Des soldats qui étaient une nouvelle fois descendus dans la cave ont retiré la goupille d'une grenade devant nous et l'ont ensuite jetée dans la pièce tout en remontant rapidement l'escalier. Par une chance quasi miraculeuse, elle n'a pas explosé. Dans la panique qui a suivi, tout le monde voulant sortir et s'échapper, Mme D'Hondt, en remontant l'escalier en première position s'est proposée de négocier avec les soldats : "Je connais l'Allemand, je vais leur parler ! ". Elle n'eût pas le temps d'en dire plus. Arrivée à la dernière marche de l'escalier suivie de ses filles, les soldats allemands, furieux que la grenade n'ait pas explosé, se sont mis à tirer sur tout le groupe qui tentait de s'enfuir de la cave. Elle fut tuée sur le coup. Valérie, l'aînée, reçut une balle dans le genou, Jacqueline, la cadette, une balle dans le poumon, Raymonde, troisième fille, fut touchée au côté et Antoinette l'institutrice, seconde fille, une balle lui effleura la tête au niveau de l'œil. Comme nous toutes, Jacqueline se sauva vers le champ et s'effondra. Mon frère partit dans la cachette que mon père lui avait préparé en cas de coup dur. Un médecin allemand ayant vu Jacqueline qui s'effondrait dans le champ appela deux soldats qui la ramenèrent dans la maison et l'allongèrent sur la table. Il demanda de la bière. Bière qu'il lui fit boire pour arrêter, selon lui, l'hémorragie. Elle en réchappa sauvée de la mort par ce médecin allemand.  
  • Le lendemain matin, un médecin arrivé de Quesnoy fut refoulé par un soldat posté au carrefour. Le médecin essaya de négocier avec lui mais le soldat refusa toute demande : "Pas blessés, tous kapouts." . Finalement un médecin venu de Wambrechies réussit à venir chez nous pour prendre en charge les blessés que ma mère et ma sœur avaient essayé de soigner au mieux depuis la nuit précédente. 
  •  Mon frère et mon père qui avaient passé la nuit chez un ami, le docteur Bartier de Quesnoy sur Deûle ne revint que le lendemain.  Il a fallu aussi faire appel aux autorités à Wambrechies pour venir retirer les corps de soldats allemands . L'un tué sur le pont de notre chemin qui menait aux serres, non loin de la route et l'autre dans le verger. Il est étonnant que les autres soldats n'aient pas vu le cadavre de ce soldat près de la route. 
 

Quatre Résistants furent arrêtés. Trois reçurent une balle dans la nuque dans le jardin d'une maison  de la rue de Lille à Quesnoy sur Deûle. Pour le quatrième cité dans un témoignage et  qui a réussi à s'échapper en plongeant dans la Deûle, les recherches dans les archives pour retrouver son nom sont en cours. Un document retrouvé dans le dossier du SHD  de Monsieur Emile Lalau atteste indirectement de sa présence. Il indique que Monsieur Emile Lalau a été mis le dos au canal avec trois autres FFI.  (Voir document en fin de page)
Sources : jmd - plaque aposée sur la façade de la maison rue de Lille à Quesnoy sur Deûle
Philippe CUVELIER était né le 26 Août 1926 à LILLE. Il a un dossier au Service Historique de la défense coté GR 16 P 153 460 et a été homologué FFI. Selon le dossier,  Auguste Legrand âgé de 44 ans Adjudant Chef de Gendarmerie a été témoin de l'exécution.  Il a également signé l'acte de décès avec Charles Ansar deuxième adjoint au Maire de Quesnoy sur Deûle. 
Certificat de la Ville de Saint André : "..... a été pris à Wervicq, revenu à Quesnoy sur Deûle, TUE par les Nazis ....
Sources : Musée de la Résistance de Bondues IN MEMORIAM - Voix du Nord
Emile Georges LALAU était né le 08 février1908 à Marquette  - Il fut Matelot à la Compagnie des ouvriers de Cherbourg - prisonnier au Stalag XIII A matricule 9783 rapatrié le 08/12/1941 par Chalons sur Saône - libéré comme marin de guerre) Sergent F.F.I carte n° 3835.

......Aurait été fait prisonnier après avoir attaqué avec son groupe le Fort du Vert Galant à Wambrechies. Selon le témoignage de Mr Lucien Van West 19 Rue Jean Jaurès à Marcq en Baroeul ".....Vers 22 Heures, emmené par des S.S à Quesnoy sur Deûle, a été mis avec 3 F.F.I le dos au canal et fusillés, les corps tombèrent à l'eau et ne furent retirés que le 3 septembre au matin.".......

Roger LAMBERT était né le 06  avril 1924 à Laon (FTPF) 1ère classe F.F.I.

Sur un document du commandant Portemont atteste qu'il était F.F.I (ex F.T.P.F) depuis le 1er septembre 1944. (Des informations sur le Commandant Portemont sont données dans le document sur l'exfiltration de Milton H Ramsey) ".....Il a été tué par une balle au coeur le 2/09/1944 au Fort Galland sur la Route de Quesnoy dans un engagement contre les Allemands....". Acte de décès dressé à Quesnoy sur Deûle.  

Document Général des Anciens Combattants : "....Soldat des Forces Françaises de l'Intérieur, a livré combat à l'ennemi le 2 septembre 1944. Poursuivi et blessé, a été jeté dans le Canal. A été retrouvé sur le territoire de Quesnoy sur Deûle...". "....Balle de revolver dans la nuque et jeté dans le canal de la Deûle par les Allemands : témoins : Auguste Legrand Adjudant de Gendarmerie..." 

Sources : Dossier SHD d'Emile Lalau