...Mort d'un ministre saxon né à Quesnoy sur Deûle...
Sources: "Le Journal de Fourmies" - édition du 29 mars 1890
Acte de naissance en date du 11 juin 1818 de Georges Frédérick Alfred DE FABRICE né de Frédéric Joseph Antoine DE FABRICE, Commandant le deuxième escadron des hussards saxons du régiment du prince Jean, faisant partie de l'armée d'occupation en France (Suite à la défaite de l'Empereur Napoléon Bonaparte à Waterloo le 18 juin 1815) maintenant l'autorité au dit Quesnoy et de Dame Charlotte Louise WEISSENBACH son épouse.....(.En octobre 1914, des hussards saxons occuperont à nouveau Quesnoy sur Deûle). Les témoins de la déclaration furent Philippe Auguste DE HANENDORF Capitaine du même escadron alors âgé de 31 ans et Bernard Gabriel Ange GAILLARD, maire de la commune, âgé de cinquante deux ans.
Sources: Archives départementales du Nord - Cote 5 Mi 046 R 43 - page 655
Jean Gabriel Ange Bernard GAILLARD, né à Avranches dans la Manche, le 25 décembre 1764, briquetier de son état, fut nommé maire de Quesnoy sur Deûle le 10 messidor de l'an VIII (29 juin 1800). Il fut maire jusqu'en 1820.
Son premier adjoint était Jean Baptiste POUILLER marchand de lin et agriculteur, né à Quesnoy sur Deûle le 30 novembre 1749, décédé le 9 avril 1823. Son second adjoint était Chrysole GHESQUIERE, marchand de lin, né à Verlinghem le 6 février 1751, décédé le 6 novembre 1809.
Au décès de Chrysole GHESQUIERE, Auguste GHESQUIER-BECQUART, marchand de lin, né à Loos, le 24 novembre 1770 et décédé à Quesnoy le 7 mai 1823 prit alors les fonctions de second adjoint.
En 1816, Constantin Joseph MARCHANT-VAMBROUT, notaire, né à Condé, le 13 décembre 1766, décédé à Lommelet le 5 juillet 1836 devint premier adjoint.
Son premier adjoint était Jean Baptiste POUILLER marchand de lin et agriculteur, né à Quesnoy sur Deûle le 30 novembre 1749, décédé le 9 avril 1823. Son second adjoint était Chrysole GHESQUIERE, marchand de lin, né à Verlinghem le 6 février 1751, décédé le 6 novembre 1809.
Au décès de Chrysole GHESQUIERE, Auguste GHESQUIER-BECQUART, marchand de lin, né à Loos, le 24 novembre 1770 et décédé à Quesnoy le 7 mai 1823 prit alors les fonctions de second adjoint.
En 1816, Constantin Joseph MARCHANT-VAMBROUT, notaire, né à Condé, le 13 décembre 1766, décédé à Lommelet le 5 juillet 1836 devint premier adjoint.
Sources: Notes historiques de Charles Fretin.
L'importance de la culture et du commerce du lin dans le secteur de Quesnoy sur Deûleà la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle, nécessaire notamment à la confection des nombreux uniformes de la "Grande Armée" de Napoléon Ier, a implicitement amené une forte présence de ces commerçants au sein du conseil municipal. Au milieu du XIXème siècle, peu avant le Second Empire, les acteurs de cette importante filière écriront au Prince Louis Napoléon Bonaparte, pour se plaindre de la chute des prix du lin et du manque de travail pour les nombreux ouvriers et journaliers, en raison de l'importation massive de lin russe. (Document des Archives municipales de Quesnoy)
Sources: Wikipedia (de langue allemande) - après informations transmises par le Musée de Grimma en Allemagne
Alfred von Fabrice était un des fils du major saxon Friedrich Joseph Anton Fabrice (1786-1850), resté au sein de l'armée d'occupation après la victoire contre Napoléon en France. Sa mère était Charlotte Louise, n. de Weissenbach (1798-1855). Ses autres fils et donc ses frères étaient Oswald von Fabrice (1820-1898) et Bernhard von Fabrice (1827-1866). Alfred a rejoint en 1831 le corps de cadets de la cavalerie saxonne. En tant que capitaine, il participa à la guerre du Schleswig-Holstein en 1849, fut nommé en 1850 à l'état-major et colonel entre 1863 et 1864, chef d'état-major du "Federal Command" à Holstein.
En 1865, Fabrice fut promu major général et chef d'état-major lors de la guerre d'Allemagne (1866) - à laquelle participa la Saxe contre la Prusse - et il servit sous le prince héritier Albert de Saxe. Il a dirigé avec une grand habileté les opérations du corps d'armée saxon en Bohême. Le 29 juin 1866, lors de la bataille de Gitschin (Bohême), son frère Bernhard, comte Fabrice, fut tué pendant les combats.
Après la signature de la paix, il fut chargé en octobre de la direction du ministère de la Guerre saxon et promu lieutenant général en décembre. Fabrice a conclu avec la Prusse une convention militaire de longue date et a dirigé ensuite la transformation rapide de l'armée saxonne en XIIème Corps d'armée de la Confédération de l'Allemagne du Nord selon le modèle prussien.
Au début de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, Fabrice était gouverneur général du district de XIIème Corps d'armée et a été nommé à la fin de l'année 1870 à Versailles, où il a dirigé l'administration des départements du nord conquis. Pendant l'armistice, Fabrice est resté en tant que représentant du chancelier en France et a assuré la médiation de toutes les questions importantes pour la mise en œuvre des préparatifs de paix et pour l'armée d'occupation. Pour cela, il reçut plus tard du Reich allemand une dotation de 100 000 thalers.
En juin 1871, Fabrice rentre à Dresde et est nommé en 1873 général de la cavalerie. Il organisa d'abord l'organisation interne de l'armée, puis se concentra sur le cantonnement des troupes auparavant largement insuffisantes. À cette fin, il a créé un modèle exemplaire avec les installations de l’Albertstadt à Dresde.
Fabrice fut nommé président du ministère d'État en novembre 1876 et reprit en 1882 les affaires du ministère des Affaires étrangères. Pour son 64ème anniversaire en 1884, Fabrice fut élevé par le roi Albert dans les comtes héréditaires.
Georg Friedrich Alfred Graf von Fabrice était marié à Anna, née comtesse d'Asseburg. Ils ont eu trois enfants, les deux fils Eberhard (1851-1942) et Friedrich (Fritz) (1859-1933) et la fille Anna, verh. Henckel von Donnersmark (1856-1905). Il est décédé le 25 mars 1891 à Dresde. Il a été initialement enterré dans un mausolée encore existant dans l'actuelle Stauffenbergallee (côté nord, entre Carolabrücke et Marienallee) et, en 1950, avec ses trois enfants dans la tombe familiale située dans le cimetière St. Pauli. Sa lignée est morte avec eux.
En 1865, Fabrice fut promu major général et chef d'état-major lors de la guerre d'Allemagne (1866) - à laquelle participa la Saxe contre la Prusse - et il servit sous le prince héritier Albert de Saxe. Il a dirigé avec une grand habileté les opérations du corps d'armée saxon en Bohême. Le 29 juin 1866, lors de la bataille de Gitschin (Bohême), son frère Bernhard, comte Fabrice, fut tué pendant les combats.
Après la signature de la paix, il fut chargé en octobre de la direction du ministère de la Guerre saxon et promu lieutenant général en décembre. Fabrice a conclu avec la Prusse une convention militaire de longue date et a dirigé ensuite la transformation rapide de l'armée saxonne en XIIème Corps d'armée de la Confédération de l'Allemagne du Nord selon le modèle prussien.
Au début de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, Fabrice était gouverneur général du district de XIIème Corps d'armée et a été nommé à la fin de l'année 1870 à Versailles, où il a dirigé l'administration des départements du nord conquis. Pendant l'armistice, Fabrice est resté en tant que représentant du chancelier en France et a assuré la médiation de toutes les questions importantes pour la mise en œuvre des préparatifs de paix et pour l'armée d'occupation. Pour cela, il reçut plus tard du Reich allemand une dotation de 100 000 thalers.
En juin 1871, Fabrice rentre à Dresde et est nommé en 1873 général de la cavalerie. Il organisa d'abord l'organisation interne de l'armée, puis se concentra sur le cantonnement des troupes auparavant largement insuffisantes. À cette fin, il a créé un modèle exemplaire avec les installations de l’Albertstadt à Dresde.
Fabrice fut nommé président du ministère d'État en novembre 1876 et reprit en 1882 les affaires du ministère des Affaires étrangères. Pour son 64ème anniversaire en 1884, Fabrice fut élevé par le roi Albert dans les comtes héréditaires.
Georg Friedrich Alfred Graf von Fabrice était marié à Anna, née comtesse d'Asseburg. Ils ont eu trois enfants, les deux fils Eberhard (1851-1942) et Friedrich (Fritz) (1859-1933) et la fille Anna, verh. Henckel von Donnersmark (1856-1905). Il est décédé le 25 mars 1891 à Dresde. Il a été initialement enterré dans un mausolée encore existant dans l'actuelle Stauffenbergallee (côté nord, entre Carolabrücke et Marienallee) et, en 1950, avec ses trois enfants dans la tombe familiale située dans le cimetière St. Pauli. Sa lignée est morte avec eux.
Sources: Wikipedia - traduit de l'allemand